
LA MÉTHODE 42
Avec 42, l’informatique ne s’apprend pas dans un amphi : les enseignements sont pratiques et reposent sur des principes de partage, de collaboration et d’entraide.

L’AMBITION
UNE FORMATION ANCRÉE DANS LA RÉALITÉ
À l’opposé des formations courtes, spécialisées dans un domaine ou un langage qui peut devenir obsolète en quelques mois, 42 permet d’affronter avec sérénité les changements technologiques tout au long de sa carrière. La méthode 42 repose sur “apprendre à apprendre”. C’est la capacité à s’adapter et à trouver des solutions concrètes à des problèmes posés en se basant sur les connaissances et outils actuels.

La formation
APPRENDRE À APPRENDRE

APPRENDRE ENSEMBLE: LE PEER-TO-PEER
Se dépasser à 42, c’est nécessaire pour progresser. Toutefois, pour s’en sortir lorsqu’on est dans une impasse, le premier réflexe est de demander des conseils aux personnes autour de soi. Les projets réalisés en autonomie ou en groupe doivent être débattus puis corrigés par d’autres pairs qui n’ont pas forcément suivi la même progression. Ce sont des moments d’échanges où l’on doit expliquer ses choix. Ils permettent de consolider ses apprentissages personnels et d’apporter des connaissances à la communauté. L’intelligence collective, qui permet de faire émerger des bonnes pratiques et de faire progresser les groupes, a une place majeure à 42.

TÉMOIGNAGES
CE QUE 42 LEUR A APPORTÉ
APPRENDRE PAR LA PRATIQUE
L’apprentissage à 42 demande de chercher des solutions concrètes aux problèmes qui sont proposés – plutôt que de devoir retenir par cœur des leçons sans aucune justification. Dès le premier jour, dès les premiers moments de la sélection d’entrée à 42, la Piscine, il s’agit de réfléchir par soi-même en programmant sur un des ordinateurs mis à disposition. Bien entendu, on ne demande pas de savoir tout faire dès le premier jour : les erreurs et les échecs ne sont pas pénalisés. C’est grâce à eux que l’on peut apprendre et retenir des enseignements, bien mieux qu’en cours magistral. On a le droit de se tromper à 42 : cela permet de mieux réussir lorsqu’on réessaie, comme dans un jeu vidéo.

APPRENDRE EN S’AMUSANT
La progression de chacun et de chacune est personnalisée. Elle repose sur un système de points d’expérience et de niveaux, tout comme dans un jeu vidéo : c’est de la gamification. Il existe plusieurs manières d’atteindre le niveau 21, le niveau le plus élevé, et même de le dépasser. L’ambiance de travail, entretenue par les autres membres de la communauté, permet également une stimulation de groupe. Enfin, pour faire une pause, il est toujours possible de participer à l’un des nombreux événements organisés à 42 tout au long de l’année.
HISTORIQUE
LA CRÉATION DE 42
42 a été fondée en 2013 par Xavier Niel, fondateur et principal actionnaire d’Iliad. L’objectif principal était de soutenir l’économie en France en fournissant davantage de professionnels du numérique à un marché de l’emploi qui fait face à un cruel manque. Les cofondateurs, Nicolas Sadirac, Kwame Yamgnane et Florian Bucher, ont décidé d’apporter avec 42 une réponse puissante à ce problème : une école gratuite qui ne cherche pas à savoir d’où viennent les candidates et les candidats mais plutôt jusqu’où ils iront. En 2018, Sophie Viger devient directrice générale et décide de donner un nouveau souffle à 42 en développant le réseau et les partenaires internationaux. Elle décide également d’œuvrer pour la diversité à 42 en supprimant la limite d’âge supérieure ou encore en menant des actions dirigées pour plus de mixité et de diversité dans l’informatique.

CULTURE GEEK
MARGARET HAMILTON
Viser la lune, c’est souvent un doux rêve. Sauf pour Margaret Hamilton. Née en 1936, elle étudie les mathématiques à l’université avant de s’orienter en 1960 vers une discipline alors émergente, la programmation, au MIT. Elle rejoint le laboratoire Draper pour travailler sur les missions d’Apollo dès 1963. D’abord simple « codeuse », elle se fait remarquer et prend la tête de l’équipe. Ses travaux portent sur la navigation dans l’espace et le système de guidage d’atterrissage lunaire. En particulier, elle intègre des sécurités pour faire face aux erreurs qui pourraient survenir, ce qui s’avère décisif pour le succès de la mission Apollo 11. Margaret Hamilton est créditée pour avoir participé à la popularisation du terme « génie logiciel », soit en anglais… Software Engineering.